thym serpolet

Thymus serpyllum
juillet en fleur sur les hauteurs du Gaschney

serpolet, à la différence du thym, se présente sous la forme d’une plante rampante à fleurs roses ou mauves dressées. Il fleurit du mois d’avril jusqu’au mois de septembre.

Vertus thérapeutiques

Le thym comme le serpolet réveillent les fonctions digestives, soignent toutes les affections spasmodiques et convulsives des voies respiratoires, la grippe, la toux, la coqueluche, l’asthme humide et les rhumes. Son action astringente (resserre les tissus) est efficace dans les hémorragies utérines, la leucorrhée (perte blanche) et, pris en poudre, contre les saignements de nez.

On les indique contre les maladies infectieuses de l’intestin, des reins, de la vessie, du foie, de la rate et autres glandes. Mais le serpolet est utile surtout pour les enfants : vers intestinaux, constipation des bébés, agitation nerveuse (dentition), petits malaises et insomnies en adaptant les quantités (l’action plus douce du serpolet par rapport au thym est à préférer pour les enfants).

Le thym et le serpolet sont rarement pris seuls, plutôt avec d’autres plantes comme la menthe et la mélisse (digestion), comme le tilleul (infection), comme l’anis ou la sarriette (estomac/intestin).

Mode d’emploi

. en infusion (plante entière), 10 à 15 g par litre d’eau, 3 tasses par jour après les repas (digestion)

. en teinture (pharmacie), quelques gouttes dans une infusion de tilleul pour soigner les états infectieux

. en infusion ou décoction (se reporter à l’article « préparation des tisanes »), 30 g par litre d’eau, pour faire des lotions oculaires (inflammations), compresses contre les douleurs névralgiques et les sciatiques, des bains fortifiants (après une grippe), contre les gonflements articulaires (améliore la circulation capillaire)

. en lavements utérins contre la leucorrhée, se servir d’une infusion thym et lavande chaude

et n’oublions pas nos chers compagnons à quatre pattes qui peuvent bénéficier également de ces traitements phyto, notamment comme vermifuge (une poignée de thym bouilli 15 à 20 mns dans 2 à 3 l d’eau à rajouter dans leur eau de consommation).

Bonne expérimentation!

Source: « Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France » Paul-Victor FOURNIER, éditions Omnibus, préfacé par Clotilde BOISVERT, fondatrice de l’Ecole des Plantes de Paris